À la conquête du Mont Kilimandjaro : Se préparer avant l’ascension

L’ascension du mont Kilimandjaro représente une expérience unique et inoubliable pour les amateurs de trekking et d’aventures en montagne. Se dressant majestueusement à 5 895 mètres d’altitude, ce sommet est le plus haut point d’Afrique et attire des milliers de voyageurs chaque année. Cependant, avant de se lancer dans cette aventure, il y a plusieurs aspects à considérer, notamment la meilleure période pour entreprendre l’ascension, la difficulté du parcours, le budget nécessaire, ainsi que les conditions physiques requises et les mesures de sécurité à prendre.

Quand faire l’ascension du mont Kilimandjaro ?

L’une des premières questions que l’on se pose lorsqu’on envisage de gravir le Kilimandjaro est la période idéale pour s’y rendre. Le climat de cette région d’Afrique est influencé par deux saisons des pluies et deux saisons sèches au cours de l’année. Les périodes favorables pour faire l’ascension sont les saisons sèches, qui vont de janvier à mars et de juin à octobre.

Période de janvier à mars

De janvier à mars, les températures sont relativement stables, avec des nuits froides mais des journées clémentes et ensoleillées. Cette période est moins fréquentée, offrant une expérience plus tranquille et intime aux randonneurs. Cependant, il est possible de rencontrer quelques précipitations et des neiges étendues sur les sommets à cette époque de l’année.

Période de juin à octobre

La période allant de juin à octobre est la plus populaire pour effectuer l’ascension du Kilimandjaro. Les conditions météorologiques sont généralement favorables, avec des ciels dégagés offrant une vue imprenable sur les paysages environnants et les glaciers. Par contre, étant donné qu’il s’agit de la haute saison touristique, attendez-vous à croiser davantage de visiteurs sur les sentiers.

Est-ce difficile de monter au sommet du Kilimandjaro ?

L’ascension du mont Kilimandjaro est un défi physique et mental, nécessitant une bonne préparation préalable. Elle est souvent considérée comme modérément difficile, principalement en raison de l’altitude et des variations climatiques. Contrairement à certaines montagnes qui peuvent nécessiter des compétences techniques de grimpe, le Kilimandjaro ne demande pas de connaissances spécifiques en alpinisme, mais une résistance et une endurance accrues sont essentielles.

Les différents itinéraires

Il existe plusieurs voies pour atteindre le sommet, certaines étant plus éprouvantes que d’autres. Parmi les itinéraires les plus populaires, on trouve la voie Marangu, surnommée aussi la  » voie Coca Cola » pour sa relative facilité et ses refuges confortables; la voie Machame, connue comme la  » voie Whisky » pour son parcours plus ardu mais également très spectaculaire; et enfin la voie Lemosho, qui offre des paysages exceptionnels et une montée plus progressive permettant une meilleure acclimatation.

Acclimatation et altitude

L’une des principales difficultés de l’ascension est liée à l’acclimatation à l’altitude. À partir de 3 000 mètres, les effets du mal aigu des montagnes (MAM) peuvent se faire sentir, provoquant des symptômes tels que maux de tête, nausées et fatigue intense. Afin d’éviter ces désagréments, il est essentiel de suivre les conseils des guides expérimentés, adopter un rythme lent et boire beaucoup d’eau. Des journées supplémentaires pour l’acclimatation peuvent également être prévues selon l’itinéraire choisi.

Quel budget prévoir pour monter au sommet du Kilimandjaro ?

Le coût d’une ascension du Kilimandjaro varie en fonction de plusieurs facteurs, dont la durée de l’expédition, le choix de l’itinéraire et les services inclus. En général, les prix incluent les permis de parc, les frais de camping ou de refuge, les repas, les guides, les porteurs, et parfois même l’équipement de base.

Fourchette de prix

Pour une expédition standard de six à huit jours, il faut compter entre 1 500 et 4 000 euros par personne. Ce montant couvre les frais obligatoires et les services de base fournis par les agences spécialisées. Il est conseillé de bien vérifier ce qui est compris dans le prix afin d’éviter les mauvaises surprises et de choisir une agence réputée pour assurer votre sécurité et votre confort tout au long de l’ascension.

Coûts additionnels

Outre le coût principal de l’expédition, certains frais additionnels peuvent s’ajouter tels que les vols internationaux pour se rendre en Tanzanie, les visas d’entrée, les assurances voyage et santé, le matériel spécifique non fourni, et éventuellement des gratifications pour les guides et les porteurs. Il est donc judicieux de planifier un budget global incluant ces dépenses pour mieux gérer votre trésorerie avant et après l’aventure de la destination de voyage en Tanzanie.

Condition physique requise pour l’ascension du Kilimandjaro

Se préparer physiquement pour le trekking au Kilimandjaro est primordial pour maximiser vos chances de réussite. Une excellente condition cardiorespiratoire, une solidité musculaire adaptée à des efforts prolongés et un bon état général de santé sont vivement recommandés.

Avant l’expédition

Un programme d’entraînement rigoureux doit être suivi plusieurs mois avant le départ. Cela inclut des activités cardiovasculaires telles que la course à pied, la natation ou le vélo, complétées par des séances de renforcement musculaire focalisées sur les jambes, le dos et les abdominaux. Une exposition régulière à des randonnées en terrain varié, idéalement avec un dénivelé significatif, aidera également à habituer votre corps aux conditions de marche et d’effort continu.

Pendant l’expédition

Sur place, une écoute attentive de son corps et un respect scrupuleux des indications des guides seront déterminants. Prendre soin de bien manger, rester hydraté, dormir suffisamment et éviter toute fatigue excessive permettront d’aborder les différentes étapes de façon optimale. La patience et la persévérance joueront également un rôle crucial pour franchir les moments les plus difficiles de l’ascension.

Sécurité et dangers durant l’ascension

Malgré sa réputation de trek accessible, l’ascension du Kilimandjaro comporte certains risques et dangers inhérents à la pratique de la montagne à haute altitude. La sécurité doit donc demeurer une priorité absolue à chaque instant.

Dangers liés à l’altitude

L’un des principaux dangers est le mal aigu des montagnes (MAM), comme évoqué précédemment. Il peut affecter n’importe qui, indépendamment de la forme physique ou de l’expérience. Dans les cas sévères, cela peut conduire à des œdèmes pulmonaires ou cérébraux, mettant en jeu la vie des randonneurs. Une attention constante à ses symptômes et des mesures rapides en cas de malaise sont impératives pour prévenir ces situations critiques.

Dangers climatiques

Les conditions climatiques sur le mont Kilimandjaro peuvent être extrêmes et changer rapidement. Les températures peuvent chuter brutalement, surtout lors des nuits en altitude, et les tempêtes de neige peuvent survenir sans avertissement. Avoir un équipement adéquat, incluant des vêtements thermiques et de protection contre le vent et la pluie, est fondamental pour faire face aux conditions variées rencontrées pendant l’expédition.

La faune locale

Bien que rarement agressive envers les humains, la faune locale présente un autre aspect potentiel de danger à ne pas négliger. Lors des premières étapes de l’ascension, en traversant les forêts du parc national, il est possible de rencontrer des animaux sauvages tels que buffles, éléphants ou léopards. Suivez toujours les instructions de vos guides qui connaissent bien ces zones et sont formés pour garantir votre sécurité vis-à-vis de la faune environnante.

Combien de temps dure l’ascension du mont Kilimandjaro ?

La durée totale de l’ascension dépend en grande partie de l’itinéraire choisi et du rythme d’acclimatation adopté. En moyenne, la montée vers le sommet jusqu’à Uhuru Peak dure entre cinq et neuf jours, incluant généralement une journée dédiée à la descente.

Options de durée par itinéraire

Certains itinéraires, comme la route de Marangu, peuvent être effectués en cinq ou six jours pour les randonneurs pressés. D’autres routes, en particulier celle de Lemosho, sont souvent parcourues en sept à neuf jours pour permettre une acclimatation plus progressive et confortable. Plus l’itinéraire est long, meilleures sont les chances de réussir l’ascension tout en réduisant les risques liés à l’altitude.

Journée type d’ascension

Chaque jour de trekking commence habituellement très tôt le matin pour profiter des conditions météo optimales et maintenir un rythme régulier. Après un petit-déjeuner calorique, les randonneurs suivent leur guide à travers divers types de terrains, effectuant des pauses fréquentes pour se reposer et admirer les vues spectaculaires. Les après-midis sont consacrés à atteindre le camp suivant où un dîner chaud et une nuit de récupération les attendent sous tente ou en refuge selon l’itinéraire.

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